7 février 2016 7 07 /02 /février /2016 17:56

Film d'animation réalisé par Charlie Kauffman et Duke Johnson

 

Voix de Jennifer Jason Leigh, Tom Noonan, David Thewlis.

Anomalisa

C'est quoi la douleur? C'est quoi être humain? c'est quoi être vivant? Telles sont les questions que pose Michael Stone, auteur du best-seller Comment puis-je vous aider à les aider ", lors de sa conférence pour personnels de hotline. Celle-ci fera l'objet de l'avant-dernière séquence de ce film d'animation en stop motion (technique d'animation image par image permettant de créer un mouvement à partir de prises de vues fixes); film pour le moins original, sur la standardisation des rapports humains...

C'est à l'hôtel Fregoli que Michael Stone descend à Cincinnati pour sa conférence prévue le lendemain. Or si un hôtel est un lieu neutre et aseptisé, ici le patronyme renvoie au syndrome du même nom- délire paranoïaque qui affecte un individu persuadé que le monde est une seule personne qui le persécute. Et de fait tous les personnages rencontrés ont le même visage, la même voix (les traits des "marionnettes" sont à peine dessinés et c'est la voix de l'acteur Tom Noonan que l'on entend, qu'il s'agisse de la femme et du fils de Michael , du chauffeur de taxi, du gérant de l'hôtel, du groom, de l'amante délaissée invitée à prendre un verre, du vendeur de sex-shop, etc...). Pas de doute, pour le réalisateur Charlie Kauffman ce syndrome serait la métaphore de notre monde moderne...

 

Dépressif ce quinquagénaire ? La séquence du cauchemar kafkaien– si étonnamment rendue avec ce masque qui explose du visage, le cheminement jusqu'aux profondeurs de l'hôtel, le recours à une voiturette de golf, le carré rouge qui s'ouvre dans les abysses du néant, la course effrénée au retour-, ainsi que les gros plans sur son visage et ses yeux hagards le prouveraient aisément. Mais une conviction l'habite: il y a quelque chose d'unique en chacun. Et c'est Lisa cette jeune femme complexée et timide, rencontrée le soir à l'hôtel qui l'incarne; or ne serait-ce pas précisément une anomalie?? (anomalisa étant la contraction du nom commun et du nom propre). La scène d'amour qui scelle l'humanité retrouvée est bouleversante par son mélange de réalisme de pudeur et d'humour! Mais ne serait-ce pas une simple parenthèse dans le parcours chaotique du personnage?? la preuve que le Bonheur est fugitif ?

 

Colette Lallement-Duchoze

 

PS comme la bande-son du prologue (brouhaha et rires) est reprise dans le générique de fin; comme in fine vont défiler sur l'écran les paroles "éclairantes" d'une chanson , avis aux spectateurs: ne pas quitter la salle trop tôt!!!

Film intéressant et pessimiste.

J'y ai vu surtout , en dehors de l'aspect paranoïaque bien souligné par Colette, le constat d'un monde terriblement formaté. Tous ces dialogues réalistes, très justes, renvoient à un monde unicolore, que nous connaissons tous. La vie ne serait elle que la répétition de scènes banales, conformes à notre univers social ? Attitudes clichés (cette Lisa avec ses mimiques très middle classe américaine), qui provoque l'ennui, et peut effectivement conduire à une conscience aiguë d'un monde en copié collé déprimant. Chacun se reconnaîtra dans cette aventure. Le tour de force d'utiliser des personnages animés pour rendre cette sensation d'aliénation culturelle est à souligner.

Serge 8/02

C'est ce que je formulais avec cette expression délibérément "cliché" : standardisation des relations humaines; le syndrome de Fregoli lui servant de métaphore...
Lisa, vendeuse d'Akron fait  peut-être"middle-class" , mais dans le film elle   tranche sur les autres et c'est cette singularité, cette ingénuité désarmante qui "séduisent" Michael et le guérissent pour un court instant de son taedium vitae

 

Colette 9/02

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7 février 2016 7 07 /02 /février /2016 06:47

de Michael Almereyda

avec Peter Sarsgaard, Winona Ryder, Jim Gaffigan

 

 

Argument: poussé par le souhait de comprendre comment tant d'hommes et de femmes ont pu adhérer aveuglément à la doctrine nazie et à son lot d'horreurs, le psychologue Stanley Milgram décide de réaliser dès 1961 une expérience scientifique à base de décharges électriques visant à analyser les mécanismes qui poussent un individu à se soumettre à l'autorité

Experimenter, l'histoire de Stanley Milgram

Le sujet est intéressant: le test de Milgram démontrerait que obéir ou désobéir à l'autorité ne dépend pas seulement de notre caractère mais du contexte et d’un grand nombre de paramètres

Le film d'Almereyda n'est pas vraiment un biopic/documentaire  (comme on veut le présenter); le réalisateur a choisi une froideur presque glaçante  et imposé à l'acteur Peter Sarsgaard qui interprète Milgram, une certaine "distance" -ce qui ne l'empêche pas de traverser l'écran et de s'adresser à nous... alors qu'il est en pleine "expérimentation"

Preuve que le spectateur ne sera pas manipulé comme les cobayes de Milgram? ???

1H40  entre "adhésion" et "distance": mais c'est peut-être le but recherché!!!

 

Elisabeth

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:37

Film de Naomi Kawase

avec Kirin Kiki, Masatashi Nagase,  Kyara Uchida

 

argument: Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ». Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable...

Les délices de Tokyo

A lire les critiques, on peut se dire : encore un film sur les mérites de l’art culinaire !

Eh bien non, c’est beaucoup plus et mieux que ça.

Bien plus aussi qu’un voyage exotique dans un Japon aux rues  bordées de cerisiers blancs en fleur, le film de la talentueuse réalisatrice Naomi Kawase nous donne une grande leçon d’humanité.

En effet, il serait dommage pour le spectateur de connaître tout le sujet du film, et pour ne rien dévoiler de la deuxième partie , disons simplement qu’elle décrit (tout en le dénonçant finement) un Japon où le conformisme règne, où toute différence est mal vue, voire mise brutalement au ban de la société.

On imagine la réaction des spectateurs japonais face à un aspect de leur civilisation qu’ils méconnaissent.

 

Ce qui est montré, avec une grande poésie, nous émeut parce qu’il touche à l’universel.  

 

Serge Diaz

Les délices de Tokyo

Entièrement d'accord avec Serge.

Il faut aller voir ce film aussi et peut-être même surtout pour la deuxième partie que Serge a raison de ne pas dévoiler

Marcel 3/02/2016

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 06:39

De Bouli Lanners

Avec Albert Dupontel, Bouli Lanners, Suzanne Clément, Michael Lonsdale, Max von Sydow

 

 

Argument: Cochise (Albert Dupontel) et Gilou (Bouli Lanners), deux inséparables chasseurs de prime doivent retrouver un téléphone au contenu sensible, égaré par son influent propriétaire. Leur recherche va les conduire dans une petite ville paumée, où ils vont croiser Esther (Aurore Broutin) et Willy (David Murgia), un jeune couple en marge du monde qui semble fuir un grand danger

Les premiers, les derniers

Le cinéaste Bouli Lanners aime filmer de grands espaces (on se souviendra d'Eldorado) et les personnages qui les arpentent en voiture ou à pied, sont souvent bourrus marginaux mais profondément humains.

Ici la vaste étendue beauceronne; là un no man's land.

Des rencontres "improbables", (un cerf, un Christ flingueur, une momie, un ex croque-mort) des figures paternelles de "sages" (bonheur de revoir Max von Sydow!) viennent peupler ce film aux allures de western

 

Mais la symbolique (mystique??) est un peu facile

 

Le titre aurait dû m'alerter ...

alors je vous mets en garde...

 

Elisabeth

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 08:00

Documentaire expérimental réalisé par Andy Guérif

Maesta, la passion du Christ

Maesta la passion du Christ, c'est la face postérieure couronnante du retable de Duccio di Buoninsegna, peintre siennois (1225- 1319), (la face antérieure couronnante étant consacrée à Maesta La Vierge en majesté, entourée d'anges et de saints). Soit 26 panneaux qui narrent en  l'illustrant, la "passion du Christ" depuis l'arrivée à Jérusalem jusqu'au chemin vers Emmaüs en passant par la Cène, la trahison de Judas, la Crucifixion etc...

Le prologue est consacré au panneau central "la crucifixion" -celui qui s'impose à qui regarde l'oeuvre dans sa globalité- (mais voir des Romains ajuster la croix dans l'espace,  bien différencier celle du Christ de celles des deux autres crucifiés, alors qu'une bande-son restitue les cris de douleur à mesure que les clous s'enfoncent dans la chair et les os, peut prêter à sourire.....)

Une heure durant, la surface du polyptyque envahit tout l'écran; les différents panneaux vides, vont s'emplir progressivement de présence humaine à l'instar de split-screen (soit plusieurs écrans sur un même écran); les acteurs et figurants parés des vêtements aux formes et couleurs du retable d'origine, entrent dans le cadre, se meuvent, se parlent (mais on n'entendra qu'un brouhaha  d'où s'échappent parfois des bribes  de conversation à l'anachronisme plaisant ); puis ils vont se figer donnant l'illusion de l'original ainsi revisité, avant de "disparaître" d'un panneau et d'emplir le suivant (deux toutefois sont habités pendant toute la durée du "film"  par des hommes qui fabriquent le tombeau)

 

À l'époque de Duccio on ne connaissait pas encore la perspective: on voyait des "images" et non des espaces; le réalisateur a tenu à respecter ces proportions différentes en "fabriquant l'espace de la peinture comme on la voit au XIV° siècle" : ainsi une table trop inclinée (La Cène) ou une entrée toute petite (premier panneau entrée à Jérusalem)

Pour réaliser ce "documentaire expérimental", Andy Guérif a "recréé" un à un chacun des panneaux dans un atelier; il a tourné séparément; chaque décor ne servant qu'une fois. Au montage final "chaque panneau fut placé l’un à côté de l’autre pour retrouver les déambulations des personnages. L’effet général donne une impression de plan séquence ou, pourrait-on dire, il s’agit de 26 petits plans séquence mis ensemble"

 

Si l'on se fie aux propos du réalisateur plasticien angevin, "Nous ne sommes pas dans une fiction de cinéma au sens classique du terme mais devant une peinture" on serait tenté de conclure que Maesta la passion du Christ serait, stricto sensu, plus destiné à une exploitation muséale

Mais un public de salles, amoureux des arts et des lettres,  n'est-il pas à même d'apprécier une telle "expérimentation"??

 

Colette Lallement-Duchoze

Maesta, la passion du Christ
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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 08:58

Film canadien de François Delisle

Avec Fanny Mallette, Sébastien Ricard, Geneviève Bujold, Pierre Curzi

Chorus

Le thème est délicat: la douleur, le deuil; ou comment peut-on "survivre" à la disparition de son enfant?

Le réalisateur a opté pour un film en noir et blanc (à tel point que la ville de Montréal où demeure Irène, la mère, et les plages mexicaines où Christophe le père s'enroule nu dans les flots, semblent drapées d'un même linceul de froideur). Il a choisi la sobriété et très souvent la voix off comme monologue intérieur, voix off en harmonie avec les polyphonies médiévales qu'interprète Irène, avec sa chorale; de courtes scènes en montage parallèle suggèrent le destin de ces deux parents, qui, séparés depuis la perte de leur jeune fils Hugo, ont "vécu" le "deuil" chacun à sa manière....le Chant et l'Océan

Mais dès le début  le spectateur est pris au piège; le film s'ouvre en effet sur un long plan-séquence: un prisonnier pédophile interrogé par un inspecteur avoue avoir tué Hugo il y a 10 ans...Cette révélation qui doit rendre vraisemblable la rencontre du couple après tant d'années de séparation, montrer comment la nouvelle douleur sera assumée à deux, est donc l'angle choisi par le réalisateur; révélation  (en soi spectaculaire) comme prétexte à un "autre" film: rencontre des époux, reconstitution, crémation, et procès éventuel; cheminement à deux vers un au-delà de la Mort?

Si la pudeur semble revendiquée elle n'exclut pas certaines lourdeurs! Que dire de ce gros plan sur le préservatif rempli de sperme? De la conversation entre Christophe et Irène dans un bar, parasitée puis recouverte par les images d'horreurs en Syrie? Des mesquineries familiales? Des apparitions récurrentes et insistantes de l'enfant dans l'embrasure d'une porte, sur un lit aux draps défaits après l'amour, etc..?

La dernière séquence vers laquelle TOUT doit converger est censée être un hymne à la VIE ! Mais elle est provoquée, là encore, par un "rebondissement" : la rencontre inopinée avec un ex camarade de classe de Hugo, qui entraînera le couple à un concert de rock ...

 

Certes l'interprète Fanny Mallette est bouleversante dans ce rôle où elle  incarne une mère  habitée par une  douleur muette ou violente; mais cela n'aura pas suffi...à "convaincre"..

Un léger bémol:   intacte et inviolée la vibration des polyphonies..

 

Colette Lallement-Duchoze

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 06:57

de Benoît Forgeard

musique de Bertrand Burgalat

interprètes: Olivier Rabourdin (Michel Battement), Philippe Katerine (Jean-Michel Gambier, le Président Bird), Alka Balbir (Samira), Philippe Laudenbach (Alain Rose-Marine), Anne Steffens (Ann Holignal), Antoine Gouy (Chris), Darius (Pierre Caron), Jean-Luc Vincent (Dizier Deschamps), Elisabeth Mazev (Françoise), Myriam Studer (Nawan), Benoît Forgeard (Pithiviers)...

Gaz de France

2020. Voici Gambier, le président Bird, qui a été élu grâce à un tube sur le PIB (il est chanteur à ses heures...) mais inepte à la fonction présidentielle, il est au plus bas dans les sondages. Vite vite une cellule de crise: le conseiller Michel Battement a convoqué des "spin doctors" au profil plus qu'atypique …afin d'éviter la catastrophe....En lisant ces quelques informations on se dit "tiens une comédie politique genre guignols de l'info" ..mais...

 

L'essentiel du film  se déroule dans les entrailles de l'Elysée: niveau -1 puis niveau -2 ; ces niveaux où sont "empaillés" les oripeaux de la Vème République (non seulement les portraits des présidents successifs, mais aussi des cadeaux, des postiches dont les sourcils de ..., des dossiers archivés, tout un fatras à la connotation symbolique évidente...)

Plongée dans les coulisses et les arcanes du pouvoir? Certes le spectateur retrouve dans cette fiction tous les codes de la satire politique et surtout le pouvoir  tyrannique de l'image; des conseillers patentés bien ridicules;  le fameux storytelling et sa dénégation purement formelle; le règne de l'immédiateté, celui de l'opinion ou de l'émotion qui supplantent celui de la raison!

Mais il y a plus et c'est précisément ce "plus" qui entraînera ou non l'adhésion du spectateur. Philippe Katerine avec son flegme et son air lunaire donne consistance, en "bird" président, à ce qui est aussi volatil que le gaz; un paradoxe assez jubilatoire; la scène où les personnages portent des masques à têtes d'oiseaux,  ne serait-elle pas (aussi) un hommage "déguisé" à Judex?. Et dès lors   s'imposerait  tout un jeu sur les connotations et les allusions.??? Peut-être...

Le film, par-delà son aspect foutraque et son humour décalé (on sourit, on rit, mais jamais on ne s'esclaffe) nous entraîne dans un univers de carton pâte (aplats verts des décors; image/poster qui s'anime et s'agrandit aux dimensions d'un nouvel Eden); un univers qui s'apparente à  un huis clos (un "hic et nunc" dans le ventre élyséen, où s'agitent jusqu'à la suffocation les spin doctors; un"ici" opposé à un "là-bas" le "dehors" où crève la population...).

À la différence d'un documentaire ou d'une docu-fiction, l'univers artificiel, le décor de synthèse de "gaz de France", le mélange d'humour froid et d'artifice ( le réalisateur y joue un cyborg, un des participants à la cellule de crise...), le non-sens présenté comme sérieux ou du moins comme allant de soi, bref tout ce que, pour simplifier, on nomme "absurde" , est moins au service d'une satire -celle du pouvoir politique- que d'un questionnement sur le rôle de la fiction en politique, comme dans toute création d'ailleurs, fiction confrontée à un "supposé" réel.....

 

Françaises, Français,

« Souhaitez-vous (regard caméra) être gouverné (un temps) par l’homme ? (Un temps plus long) Ou par le costume de l’homme ? »

 

Colette Lallement-Duchoze

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 08:41

Documentaire d'Anna Roussillon

Projeté en ouverture de la sélection de l'ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) à Cannes 2015

Je suis le peuple

Il ne vous reste que deux séances (dimanche 13h45 et lundi 17h 10) pour aller voir ce documentaire d'Anna Roussillon

 

Une autre approche de la révolution en Egypte. Nous la voyons à travers le regard de Ferraj un paysan de La Jezira à 50kms de Louksor-, qui lui-même la voit et commente par écran interposé, celui de son téléviseur, tandis que la réalisatrice jouant le rôle d'animatrice restera hors champ;  et du coup elle nous immerge dans un environnement où la lutte pour la survie est quotidienne; loin et si "proche" de la place Tahrir

 

La réalisatrice  nous propose aussi une autre approche de la démocratie; c'est moins une victoire sur la dictature (et pourtant "voir" Moubarak derrière les barreaux est "incroyable" pour les habitants de La Jezira) qu'une forme de lutte permanente; les virevoltes de Farraj le prouvent; mais aussi les menaces en haut lieu par ceux-là mêmes qui s'en réclamaient; il faut entendre Al-Sissi appeler à l'union "sacrée" avec les militaires contre le nouvel ennemi "le terrorisme"....Tout un programme... interrompu par une panne de courant....

 

Elisabeth

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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 08:19
Yolande ou les blessures du silence

Elles font leur Cinéma   www.elles-font-leur-cinema.info 

 UBI et Pôle Image Normandie 

 présentent  -en avant-première-,

Yolande ou les blessures du silence

un documentaire (dont la réalisation vient juste de se terminer)  de Léandre Alain Baker

 

à l'UBI  (lieu artistique mutualisé 20 rue Alsace-Lorraine 76000 Rouen)

samedi 23 janvier - 18h30

 

 

Ce film a été soutenu par Pôle Image Normandie.

UBI l'accueille pour vous le faire découvrir.

 

La projection sera suivie d'une rencontre-débat (en présence d'un des producteurs du film Rufin Mbou Mikima) et d'un verre

Yolande ou les blessures du silence

Synopsis Rescapée du génocide rwandais, Yolande Mukagasana a perdu son mari et tous ses enfants. Elle se bat aujourd’hui contre le silence qui continue de peser sur ce drame et aide les habitants à parler, à dire l’indicible, à comprendre ce qui s’est passé. Elle veut rendre un visage et une identité à ceux qui ont disparu.

 

Avec le soutien du Pôle Image Haute-Normandie (fonds d'aide Région Haute-Normandie/CNC), Procirep, Angoa, CNC, le Fonds Francophone de Production Audiovisuelle du Sud, l'Organisation internationale de la Francophonie

 

 

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 15:33

Embarquez-vous pour une séance de courts métrages des pays de l' Europe Centrale et Orientale à bord de la Lutèce, Mercredi 20 janvier

Festival à l'Est du Nouveau

 

 

Le Festival A l' Est du Nouveau est trés fier de vous proposer la première séance de cinéma à bord de la Lutèce. En effet, nous avons été sollicités pour assurer la programmation de la première soirée d'une série consacrée au cinéma d' Art et d' Essai sur cette grande vedette amarrée sur le quai rive droite à Rouen.

 

La sélection de courts métrages projetée mercredi 20 janvier à bord de la Lutèce, dans le cadre de la première projection organisée à bord provient de Tchéquie, Pologne, Georgie, Roumanie, Ukraine. Cette soirée nous permettra également de vous donner des nouvelles du prochain festival qui aura lieu du 4 au 13 mars prochain.

 

Le bateau sera ouvert au public dès 19heures.

La séance commencera à 20 heures,

L'entrée est de 4€, les consommations sont en sus.

 

Comptant sur votre présence

bien cordialement

l'équipe du Festival

 

pour réserver vos places, c'est ici : alest-dunouveau@orange.fr

Festival à l'Est du Nouveau
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Mode d'emploi

Ce blog est destiné à collecter nos ressentis de spectateurs, à partager nos impressions sur les films (surtout ceux classés Art et Essai).

Envoyez vos articles ou vos réactions à: artessai-rouen@orange.fr.

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