20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 06:28

Film mauritanien d'Abderrahmane Sissako

Avec Ibrahim Ahmed dit Pino Toulou Kiki Abel Jafri .

Présenté au festival de Cannes en Compétition officielle

 

 

Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…

tombouctou.jpg

 

 

Un très beau film, c'est sûr

qui traite avec tact de l'épée de Damoclès, djihadiste, suspendue sur toute une population,

qui décrit, avec une profonde empathie, un mode de vie tiraillé entre les traditions et la modernité (usage du téléphone portable).

De splendides images de la nature et surtout des visages, un peu trop belles, à mon sens, pour le sujet traité.

C'est la seule réserve que je ferais au regard de toutes les louanges, méritées, de la critique.

On aura compris que c'est un film à ne pas manquer.

 

Marcel Elkaim

 

 

 

 

 

 

Réponse à Marcel Elkaim 21/12

La beauté des images sert justement à mettre en évidence le contraste entre la brutalité d'une razzia fasciste et une population pacifique.

Empêcher les gens de chanter, de jouer, de sortir dehors pour palabrer n'est pas seulement un détournement du sentiment religieux mais le film montre bien que ces coercitions ne sont pas d'un autre âge, c'est un moyen efficace pour une bande de voyous venus d'une Libye explosée d'imposer leur pouvoir, de voler, violer et tuer en toute impunité..

Et qui est responsable de l'explosion de la Libye ?...

Ce film nous touche aussi parce que nous ne sommes jamais loin. 

Serge Diaz

 

 

 

Sans oublier le thème musical composé par Amine Bouhafa; non pas une musique d'accompagnement, mais à écouter comme une "seconde voix" au film (atténuer la violence d'une scène par exemple) 

Colette

jeudi 29/01

 

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commentaires

C
<br /> Sans oublier le thème musical composé par Amine Bouhafa; non pas une musique d'accompagnement,  mais à écouter  comme une "seconde voix" au film (atténuer la violence d'une scène par<br /> exemple)<br />
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S
<br /> Réponse à Marcel Elkaim<br /> <br /> <br /> La beauté des images sert justement à mettre en évidence le contraste entre la brutalité d'une razzia fasciste et une population pacifique.<br /> <br /> <br /> Empêcher les gerns de chanter, de jouer, de sortir dehors pour palabrer n'est pas seulement un détournement du sentiment religieux mais le film montre bien que ces coercitions ne sont pas d'un<br /> autre âge, c'est un moyen effficace pour une bande de voyous venus d'une Lybie explosée d'imposer leuur pouvoir, de voler, violer et tuer en toute impunité.<br /> <br /> <br /> Et qui est responsable de l'explosion de la Lybie ?...<br /> <br /> <br /> Ce film nous touche aussi parce que nous sommes jamais loin.<br /> <br /> <br />  <br />
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