7 février 2021 7 07 /02 /février /2021 17:32

 

Auteures & réalisatrices : Leila Chaïbi et Hélène Poté (France. 2016. 63 min )

Image & son : Leila Chaïbi et Hélène Poté 

Montage : Lucie Thierry 

Production & diffusion : Z’azimut Films

 

à voir sur médiapart

https://www.mediapart.fr/studio/documentaires/culture-idees/un-verrou-sur-le-corps-des-femmes

"Trois Tunisiennes. Trois récits de femmes qui ont connu le « tasfih », un sortilège qui prétend protéger de toute pénétration, désirée ou subie, avant le mariage.

Les réalisatrices Leila Chaïbi et Hélène Poté parviennent à dire l’emprise d’une société sur le corps des femmes et à saisir le paradoxe de ce « verrou ». 

 

En partenariat avec Tënk.

Le verrou
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6 février 2021 6 06 /02 /février /2021 14:41

Premier long métrage de Salka Tanziana (Allemagne Espagne) 2020

avec Melanie Straub, Jon Bader, Ole Bader, Pilar del Pino , Amalia Amián del Pino

titre anglais For the time being

titre français Pour le moment 

 

En lice dans la compétition « bright future » festival de Rotterdam, au programme de la semaine de la critique du 70ème  festival de Berlin,  ce film est diffusé en exclusivité sur MUBI à partir du 4 février 2021 (série Festival Focus Rotterdam)

 

Larissa et ses jumeaux de neuf ans arrivent d'Allemagne pour se rendre dans  la maison familiale de leur père dans les montagnes espagnoles de la Sierra Morena. Le vol du père a été retardé, mais les invités sont accueillis par sa mère et sa sœur. Au fur et à mesure que les journées torrides passent, tout le monde essaie de se comprendre.

Tal día hizo un año

Un film qui peut tout autant séduire que fortement déplaire Certains spectateurs déploreront la ténuité scénaristique, la lenteur du rythme, le minimalisme des dialogues, l'inanité d'un "faux" projet, alors que d'autres (et j'en suis) apprécieront le mode contemplatif, l'interaction entre paysages et personnages, l'étrange sensation du temps qui s'égrène, les menaces latentes (images d'incendies dévastateurs à la télévision) et se laisseront emporter dans (et par) la torpeur de l'été.

Nous sommes dans la Sierra Morena -cette chaîne de montagnes dans le sud de l'Espagne, au nord de Cordoue- un paysage familier à la réalisatrice. Voici trois femmes: Larissa venue d'Allemagne avec ses jumeaux Ole et Jan (le prologue leur est dédié , elle au volant de la voiture, les deux enfants assoupis, elle tente de joindre leur père..) , la belle-mère Pilar -matriarche-  et sa fille Amalia . Une vaste propriété jalousement gardée (à un moment deux cyclistes égarés  se feront tancer). C'est l'été

 

Peu de paroles, intrigue minimaliste, lente succession de plans sur des paysages (certains filmés au moyen de drones) engourdis par la chaleur torride, alternance entre les intérieurs de la villa -on est allongé on sue abondamment, on consulte son portable- et les extérieurs immédiats -piscine dont l'eau fuit...bétail à entretenir- et plus éloignés -chemin qu'empruntera un des jumeaux, pont, plan d'eau. La répartition des couleurs -blanc de la villa, bleu de la piscine, ocre mordoré de la terre, vert bouteille des oliviers- obéit à une partition de l'espace alors que la stridulation incessante des cigales, les bruits suspects de tirs (présence d'une base militaire), une saute de vent soudaine  -impétuosité annonciatrice de l'orage?, le clapotis de l'eau au passage d'une barque, seront l'accompagnement sonore -avant le morceau de Plastiq et un plan final.... inattendu!

 

Un séjour "familial" où l'on peine à communiquer et dont le rite sera perturbé par les enfants (trop plein d'énergie dans la torpeur?)

Mais surtout une approche très personnelle et partant très subjective de cette cohabitation entre l'homme et la nature; l'esquisse d'une cartographie où les sinuosités des chemins à travers les oliviers et sur la terre ocre/brun semblent épouser les strates de la mémoire; ne représentent-elles pas les propres souvenirs de la cinéaste? "En cartographiant mes souvenirs j'ai pris conscience de leur texture tangible; un paysage distinct de motifs fibreux et de surfaces qui se chevauchent" 

 

Colette Lallement-Duchoze

 

 

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6 février 2021 6 06 /02 /février /2021 04:13

de Bong Joon-ho (Corée du Sud 2009) 

 

avec Kim Hye-Ja (la mère) Won Bin (Do-joon) Ku Jin (l'ami de Do-Joon)

 

Sélection officielle Un certain regard Cannes 2009

 

 

 

Une mère de famille sans histoire élève seule un fils au caractère asocial, qui passe ses journées reclus dans sa chambre. Un beau jour, un crime est commis en ville. Devant l'absence d'alibi du jeune homme, la police croit tenir en lui son coupable idéal. Sa mère décide de mener sa propre enquête.

Mother

Le film s'ouvre sur une séquence sidérante: voici un immense champ de blé filmé d'abord en travelling ascendant; une femme -être minuscule- y chemine; arrivée face à la caméra elle se met à danser, des gestes d'abord imprécis puis comme possédée par une force insoupçonnée elle entre dans une transe exultante. Le même plan nous le retrouverons -après...un acte irréparable-  comme si  le récit était un flash back (nous faire aboutir à ce plan qui se voulait inaugural). Et  la toute dernière séquence emportera la mère dans le tourbillon d'une danse fébrile à l'intérieur d'un bus  où tous les personnages féminins , dansant, sont filmés comme des ombres chinoises, personnages  floutés à l'instar de ces questionnements suspendus, sans réponse: danse échappatoire? danse refoulement? danse de l'oubli?

 

Mother, l'innommée, est présentée comme une mère aimante certes, mais qui surprotège son fils  simplet, Do-joon . Alors dès qu'il est accusé du meurtre d'une jeune fille, qu'il a signé ses aveux, qu'il est emprisonné, elle n'a de cesse de prouver son innocence. Il faut la suivre dans ses démarches, son enquête, il faut la voir  interroger, soudoyer, quitte à accuser d'autres personnes et faire "justice elle-même"...L'amour maternel est devenu une monomanie folle et mortifère (comme dans The Host, le film précédent de Bong Joon-ho, où le "monstrueux était tapi dans le quotidien"). De gros plans sur son visage au regard comme  hébété disent la douleur et la folie tout autant qu'ils laissent deviner la brûlure d'un feu intérieur inextinguible

Mother, un personnage duel: aimante et parce qu'aimante, manipulatrice; ne serait-elle pas responsable de tout? même de l'infirmité de son fils (ce qu'il révélera à un moment crucial du film!). Elle lui a enseigné à se battre quand on le maltraitait (et Do-joon devient une bête sauvage dès qu'il entend le mot "idiot"),  elle lui donne à manger comme à un bébé, elle l'accepte comme compagnon de nuit  -Do-joon retrouve sa position foetale!

Ainsi dans ce film qui a parfois les allures de thriller le réalisateur met en exergue une forme d'amour excessif, de dévorement aveugle sur fond de corruption (incompétence et/ou vénalité de tous les représentants de l'ordre social et de l'autorité; corruption thème majeur de memories of murder)

Ce qui n'exclut pas le comique ni le mélange des genres (cf la scène de reconstitution du meurtre  où musique "fellinienne" et absurde burlesque- le mannequin qui ne cesse de se briser- tempèrent le tragique de situation)

Et il y aurait encore beaucoup à dire sur le choix des lieux, leur imprégnation ou non de lumière, les faux semblants, les éclipses dans l'ombre (celle de la ruelle) qui épousent les ellipses narratives

 

A voir ou revoir sur VOD

 

Colette Lallement-Duchoze

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3 février 2021 3 03 /02 /février /2021 08:13

La 43ème édition du Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand devient numérique. Rendez-vous, en ligne, du 29 janvier au 6 février 2021, pour découvrir 213 courts-métrages répartis dans 13 sélections.

Festival du Court-Métrage de  Clermont-Ferrand du 29 janvier au 6 février 2021

 

 

A l'instar de nombreux autres festivals de cinéma, cette année le Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand devient exceptionnellement numérique.
Du 
29 janvier au 6 février 2021, ce sont ainsi 213 films courts que les festivaliers vont pouvoir visionner, en ligne, depuis chez eux.

Bien que virtuelle, cette édition 2021 du Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand comprend tout de même trois compétitions. La compétition internationale, la compétition labo et la compétition nationale.

Le Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand c'est 13 sélections de films, dont les trois compétitions. Mais aussi, entre autres, une sélection enfants, une sélection polar, une sélection musique ou encore une sélection signée Canal+.
Et, comme c'est le cas depuis 30 ans, le f
estival de Clermont-Ferrand met à l'honneur le cinéma africain avec sa sélection "Regards d'Afrique".

 

Outre les plus de 200 films à regarder, le 43ème Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand propose également des rendez-vous en live, toujours en ligne. Avec notamment la cérémonie d'ouverture le 29 janvier, mais aussi des débats, ou encore un ciné-concert.

Sans oublier le volet professionnel du festival, le marché du film.

 

 

Envie de profiter de pléthores de courts-métrages pour seulement 12 euros ? Vite, direction le Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand, virtuel. Sl le festival se termine le 6 février, les films, eux, sont visibles jusqu'au 13 février 2021.

 

 

DATES ET HORAIRES
Du 29 janvier 2021 au 6 février 2021

TARIFS
12 €

SITE OFFICIEL
www.clermont-filmfest.org

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2 février 2021 2 02 /02 /février /2021 12:57


E-ANIMATION
 

Cette semaine, nous vous proposons l'univers poétique de Mathilde Philippon-Aginski avec son court métrage La Femme du lac.

Ce film sera visible gratuitement pendant 7 jours, dès sa date de diffusion, sur notre site internet.


MARDI 2 FÉVRIER
 

La Femme du lac
réalisé par Mathilde Philippon-Aginski
produit par Scotto Productions

Synopsis : Une femme vit seule dans une petite maison au bord d’un lac. Sa relation particulière à la nature et à l’eau, ainsi que sa solitude la rend malheureuse. Un jour, le soleil assèche complètement le lac, laissant la femme impuissante.

 


Retrouvez toute l'actualité sur normandieimages.fr
 

SUIVEZ-NOUS SUR :

 

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27 janvier 2021 3 27 /01 /janvier /2021 12:00

Film documentaire de Morgane Witz (Belgique 2019)

 

A Agadez, aux portes du Sahara, les migrants en route vers l’Europe croisent ceux qui fuient la Libye ou qui ont été expulsés d’Algérie. La réalisatrice les suit pendant plusieurs jours, ainsi qu’un passeur, André, qui a gagné sa vie pendant plus de vingt ans en organisant le transport de migrants entre Agadez, au Niger et Sabha, en Libye.

à voir sur le site festival "elles tournent"

https://ellestournent-damesdraaien.org/programme2021/

TEGHADEZ    AGADEZ

Je suis venue de mon plein gré ; pourquoi je peux venir aussi facilement au Niger alors que ceux qui m’accueillent ont tant de mal à venir chez moi? 

Pourquoi un passeur est-il perçu comme un être dangereux ? 

 

 

Au tout début des visages en gros plan face à la caméra ; la réalisatrice hors champ interroge, s'interroge. Quelles sont leurs motivations? Que sont leurs espoirs devenus?   Ces « migrants » répondent avec calme et dignité malgré les humiliations et les tortures qu’ils ont subies. Nous les retrouverons à la fin du documentaire une fin en forme de bilan conclusif après leur "escale" au Niger à Agadez dans les ghettos (= maisons où sont hébergés les migrants)

 Voici Fifty Boubakar Myriam Mudathair. On sera au plus près de destins individuels et non plus dans une masse indifférenciée  dont nous abreuvent les médias (les migrants) 

 Morgane Wirtz (voix off) explique le contexte des flux migratoires -alors que se déploie une carte détaillée de cette partie de l’Afrique -,  ainsi que la position  "stratégique" de la ville ; Agadez, dernière escale pour les migrants d’Afrique de l’Ouest avant les 2000kms de désert ; Agadez base arrière pour les expulsés d’Algérie ou pour ceux qui ont fui l’enfer de la Libye, Agadez dernière étape avant l’illégalité…Agadez ville des passeurs.

Agadez une ville aux murs ocres ; ses couleurs épousent celle de la terre qui elle-même se marie à la lumière  quand elle se diffracte s’épanouit ou se meurt  selon les moments de la journée. Quelques plans - vues aériennes ou plans plus rapprochés sur des habitants et des animaux- suffisent à en restituer l’âme ; Agadez, une ville accueillante, au milieu de nulle part  qui, dans ce film devient  un personnage  à part entière

 

André un « passeur », est non seulement  "le fil conducteur"  de ce documentaire, mais aussi le porte-parole de bien des Nigériens ou du moins des habitants d’Agadez.

Pendant 20 ans il a  organisé le transport de migrants  entre Agadez, au Niger et Sabha en Libye. Mais depuis la loi 2015-036 (qui réglemente le trafic "illicite" des migrants) il a vu son commerce décliner. A signaler que d'autres commerçants -tel ce  vendeur de jerricans interviewé-  subissent de plein fouet les effets  de cette loi. Mais ils ne sont pas dupes . André affirme sans fard que les "vrais criminels" sont à rechercher du côté de l'Occident, de la France en particulier et de rappeler aussi les conséquences désastreuses de l'intervention (euphémisme) en Libye . Or Agadez fut de tout temps une ville d'accueil (son nom est dérivé de  Teghadez qui veut dire "rendre visite")  

Dans la courte séquence au Palais de justice (confiscation de véhicules, retrait de permis, amendes) on comprend vite que le Mal a changé de secteur et que peut-être une autre boîte de pandore est ouverte, plus insidieuse et plus mortifère. Un plan fixe prolongé sur des pick-up abandonnés sur un parking illustre les effets.... de la nouvelle réglementation

Myriam -seule  femme que filme la cinéaste- a fui le Nigeria;  mais elle a préféré se prostituer à Agadez plutôt qu'aller en Libye. Elle reviendra "la tête haute" dans son pays natal.  Nous la voyons boucler des valises emplies de vêtements pour les siens!  

On ne juge pas , on est à l'écoute, on devine les blessures latentes, à peine cicatrisées ou encore béantes...

Ils nous ont parlé de leurs espoirs, de leurs rêves, de leurs difficultés  Parfois, ils jouent, cuisinent ou dansent: ce sont des êtres humains

 

Un documentaire qui allie l’efficacité (du témoignage) à l’esthétique (de la forme)

Un documentaire que je vous recommande 

 

Colette Lallement-Duchoze

 

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26 janvier 2021 2 26 /01 /janvier /2021 13:38

Documentaire de Halina Dyrschka (Allemagne 2019)

 

à voir «festival  elles tournent » (section longs métrages documentaires)

https://ellestournent-damesdraaien.org/programme2021/

 

 

« L’histoire de l’art doit être réécrite » – Hilma af Klint, suédoise, était une artiste abstraite avant que le terme n’existe, une figure visionnaire et pionnière qui, inspirée par le spiritisme, la science moderne et les richesses du monde naturel qui l’entouraient, a commencé en 1906 à réaliser une série d’œuvres immenses, colorées, sensuelles et étranges, sans précédent dans la peinture. Quatre ans avant Kandinski, elle a créé de l’Abstrait. Af Klint a été pendant des années une figure oubliée du discours sur l’histoire de l’art abstrait. Pourquoi a-t-elle été ignorée?

Beyond the visible

Un génie ….(trop) longtemps ignoré

 

Regardez ces toiles (Kandinsky ?Klee ? Mondrian ?) ces portraits (Marylin Monroe d’Andy Warhol?) Non ils sont signés Hilma af Klint cette artiste suédoise (1862-1944) que l’Histoire de l’art a délibérément occultée. Le documentaire de Halina Dyrschka tord le cou aux diktats de cette Histoire, en réparant un oubli. Séquence audacieuse et ô combien salutaire quand la documentariste met en "parallèle"  différentes toiles de ceux que l’Histoire a consacrés « pionniers » de l’Abstraction et celles -antérieures- de Hilma af Klint

Beyond the visible obéit à une double dynamique : immerger le spectateur dans l’univers pictural et mental de cette femme et simultanément démonter un mécanisme presque féminicide (l’histoire de l’art a été écrite par des hommes pour des hommes, et le faux argument « elle n’a pas été montrée de son temps dans des galeries » sera vite balayé par des correspondances exhumées avec des galeristes).

Un travail de recherche, très documenté (reproductions, correspondance, carnets, interviewes de membres de la famille, d’artistes, galeristes, historiennes de l’art, etc. )

Un travail d’enquête.

Il était temps de réécrire l’histoire de l’art

 

Beyond the visible pourrait s’apparenter à un biopic -dans la mesure où nous allons suivre le parcours de l‘artiste, son évolution picturale depuis sa toute première période d’inspiration naturaliste jusqu’à sa recherche de l’abstraction. Une créatrice visionnaire qui aura révolutionné la peinture, bien avant Mondrian Kandinsky ou Klee-.

Mais il est bien plus que cela !!

Il s’ouvre (un assez long prologue) sur des considérations d’ordre  théosophique et philosophique. Si Hilma af Klint se considérait comme un « ion dans l’Univers » ce n’est pas pour se sentir comme élément d’un Tout mais c’est parce qu’elle portait déjà l’Univers en elle afin de mieux le restituer. Et le thème récurrent, la spirale -qui part d’une forme circulaire au centre- illustrera cette conviction empruntée à la théosophie. Il en va de même avec les lignes les cercles et les motifs ornementaux toutes ces compositions géométriques où « circulent » des couleurs fluides et souvent sensuelles 

 

Un documentaire qui jamais ne verse dans la tentation hagiographique

Un film féministe assurément

Un film sur l’histoire de l’art

Lui-même ne s’apparente-t-il pas à une « œuvre d’art » ? (ne serait-ce que par sa structure son tempo ses cadrages et cette volonté d’aller au-delà du visible…. tel un palimpseste)

 

Colette Lallement-Duchoze

 

 

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23 janvier 2021 6 23 /01 /janvier /2021 04:57

 

L'édition 2021 des JIFA se déroulera "en ligne" dans son intégralité.

Accès libre et gratuit.

Du 22 au 31 janvier 2021
 

Les liens de diffusion seront actifs aux dates et heures annoncées dans chaque page.

 

Les films seront diffusés  en "streaming"  pendant 10 jours à compter de la date de leur première diffusion


 

https://www.louvre.fr/cycles/journees-internationales-du-film-sur-l-art-14e-edition/au-programme

 

 

 

 

samedi 23 à partir de 15h l'art  de survivre

  • présentations par Alain Jaubert et Dominique Le Brun, écrivain de marine, de deux films d'Alain Jaubert 
  • projection de Géricault "le bateau de la méduse" -La beauté du désastre-,   et Hokusai "la vague" -la menace suspendue
  • projections suivies d'échange
  • lecture de textes par Serpentine Teyssier (Homère, Voltaire, Bernardin de Saint Pierre, Jules Verne, Baudelaire, Mallarmé, Rimbaud, Garcia Marquez
Journées internationales du film sur l'art, 14ème édition

 

dimanche 31 janvier à partir  de 17h

le manège de Yankel

  • présentation du film "le manège de Yankel (de Christian Tran)
  • projection suivie d'un échange entre le réalisateur et Michel Ciment critique de cinéma
  • première mondiale

 

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18 janvier 2021 1 18 /01 /janvier /2021 07:25
ELLES TOURNENT
DAMES DRAAIEN

Découvrez le programme des rencontres du Festival !

Après 12 ans de partage dans les salles de cinéma bruxelloises, le 13ème Festival « Elles Tournent – Dames Draaien » invite, sans nostalgie, à visionner des films en ligne sur nos petits écrans. Le Festival « Elles Tournent – Dames Draaien » est l’occasion de projeter des films inédits venus du monde entier et de faire découvrir les premiers films de réalisatrices. Fictions et documentaires, longs ou courts métrages, les films sont arrivés en nombre. Le choix était difficile.

Janvier 2021
21-29
EN LIGNE
Inscrivez-vous au panel d'ouverture du Festival

Pour l’équipe, cette rencontre virtuelle est une aventure, une nouvelle façon de faire découvrir et célébrer les réalisatrices en montrant, au-delà des circonstances, leurs films avec la possibilité de voir tous les films gratuitement sur la plateforme Festival Scope, toute la semaine, le festival virtuel s’ouvre encore plus largement au public.  Pendant la durée du festival, huit panels en ligne avec les réalisatrices promettent de riches discussions sur les films. Chaque jour, on abordera des sujets brûlants qui nous tiennent à cœur, nous interrogent, nous émeuvent et qui changent notre regard sur le monde.  En attendant 2022 et l’émotion des rencontres en présentiel, bienvenue au 13ème Festival « Elles Tournent – Dames Draaien » ! 

Cordialement,
L'équipe Elles Tournent - Dames Draaien


Pour voir les films du 21 au 29 Janvier, inscrivez-vous sur
Pendant la durée du festival, huit panels en ligne sont organisés. Ces panels se dérouleront sur Zoom. Vous pouvez retrouver toutes les infos en cliquant sur les images ci-dessous.
Toutes les informations sont disponibles sur notre site internet 
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Elles Tournent · Rue du méridien 10 · Saint-josse 1210 · Belgium

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18 janvier 2021 1 18 /01 /janvier /2021 05:48

film de Cédric Klapisch & Miguel Octave 

Captation en direct à l'Opéra de Paris le jeudi 24 mai 2018

à voir sur arte tv concert

 https://www.arte.tv/fr/videos/080148-000-A/quatre-choregraphes-d-aujourd-hui-a-l-opera-de-paris/ 

Disponible du  10/01/2021 au 16/05/2021

 

Ballets signés James Thierrée (Suisse) , Hofesh Shechter (Israël) Ivan Perez (Espagne)  et Crystal Pite (Canada) 

Quatre chorégraphes d'aujourd'hui  à l'Opéra de Paris

le ballet de l’Opéra de Paris prouve que sa place parmi les compagnies les plus polyvalentes au monde n’est pas usurpée. Avec Frôlons, sa nouvelle création, James Thierrée met frontalement en question la notion de spectacle, abolissant la frontière symbolique de la scène en faisant évoluer les danseurs parmi les spectateurs, dans les espaces publics, foyers ou escaliers, du palais Garnier. Lui succède The Art of Not Looking Back, de l’Israélien Hofesh Shechter, qui voit neuf danseuses entraînées dans une ronde primitive et affolée. Explorant les séquelles de traumatismes enfouis, la pièce manie tour à tour la violence et la solennité du cérémonial. L’Espagnol Iván Pérez, lui, crée une chorégraphie tout en finesse et contrastes sur le Stabat Mater d’Arvo Pärt : interprété uniquement par des hommes, The Male Dancer interroge la figure du danseur, objet à la fois de désir et de quolibets. La soirée se conclut par un intense déferlement d’énergie avec The Seasons’ Canon de la Canadienne Crystal Pite. Rythmé par The Four Seasons Recomposed, partition de Max Richter inspirée par Vivaldi, et porté par cinquante-quatre danseurs habités, ce ballet dédie aux forces et aux formes de la nature un hymne d’une puissance magnétique.

Quatre chorégraphes d'aujourd'hui  à l'Opéra de Paris
Quatre chorégraphes d'aujourd'hui  à l'Opéra de Paris

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Mode d'emploi

Ce blog est destiné à collecter nos ressentis de spectateurs, à partager nos impressions sur les films (surtout ceux classés Art et Essai).

Envoyez vos articles ou vos réactions à: artessai-rouen@orange.fr.

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