27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 15:22

Documentaire de Régine Abadia (2012)

 

Séance rencontre et dédicace au cinéma le Melville

Mardi 30 avril 2013 à 20h20

 

En présence de Yasmina KHADRA - et Régine Abadia la réalisatrice

En partenariat avec la librairie l'Armitière.

 

La séance sera suivie d'une rencontre avec l'auteur et d'une dédicace de ses principaux livres


 "Un écrivain dans la tourmente de l'histoire algérienne"

 

Le portrait d’un officier de l’armée algérienne devenu auteur prolifique de best-sellers en français, dont certains controversés (L’attentat), primés ou adaptés au cinéma (Ce que le jour doit à la nuit), et directeur du Centre culturel algérien.

Né en 1955 dans une « tribu de poètes » du Sahara algérien, cet enfant de neuf ans est placé par son père dans un collège militaire. dont il devient un des matricules et où il noue de solides amitiés avec d'autres cadets. Officier de l’ALN (Armée de libération nationale, liée au Front de libération nationale), son père, a été blessé en 1958.

Cet ex-officier de l'armée algérienne « combat la déferlante islamiste qui plonge alors l'Algérie dans un bain de sang ».

"Général en littérature"
Insomniaque, Yasmina Khadra écrit la nuit des romans dont le premier Morituri parait, sous pseudonyme, en 1997. Yasmina Khadra crée un personnage de commissaire de police, Brahim Llob, intègre, fidèle à sa femme, à son pays, à ses principes, et macho. L'Armée algérienne crée un Comité de censure militaire afin de pouvoir lire ses manuscrits. La révélation de sa véritable identité est perçue comme un "affront, un sacrilège". Lucide sur les problèmes de son pays - corruption, trafic d'influences, etc. -,Yasmina Khadra quitte l’armée en 2000. Marqué par le déclenchement de la vague de terrorisme en Algérie, critiqué par des intellectuels français sur son passage dans cette armée algérienne soupçonnée d'avoir commis des massacres de civils, Yasmina Khadra affirme avoir sa conscience en paix : "Rien n'est au-dessus de la vie d'un homme". Cet écrivain prolifique publie ses nombreux romans sous ce nom d’emprunt formé des deux prénoms de sa femme. Adaptés en 17 langues dans 41 pays, ses livres sont ancrés dans des conflits particulièrement tragiques : prises d’otages au large de la Somalie, etc. "Mon imaginaire s'inspire de la réalité", estime Yasmina Khadra. Traduit aux Etats-Unis par John Cullen et « soutenu par les plus importants libraires américains et canadiens », Les Hirondelles de Kaboul a été élu Meilleur livre de l’année aux États-Unis par le San Francisco Chronicle et le Christian Sciences Monitor. En 2011, Yasmina Khadra a été distingué par le Prix Henri Gal récompensant l’ensemble de son œuvre et remis par l’Académie française et l’Institut de France. Le 12 septembre 2012, sortie du  film Ce que le jour doit à la nuit adapté au cinéma par Alexandre Arcady.

 

Entre Algérie et France, ce documentaire évoque l’œuvre de Yasmina Khadra, « sa personnalité complexe et sa vie qui a croisé la grande histoire de l’Algérie depuis l’indépendance ». Un documentaire sans esprit critique. On en retient ces images de pauvreté d'un pays riche en pétrole, et cet Algérien qui se plaint de l'absence de conservatoires de musique ou de piscines et espère que des Algériens de l'extérieur, comme Yasmina Khadra, puissent influer sur le destin de l'Algérie.
(extraits d'un article de Véronique Chemla publié sur son blog)

 

 

 

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