4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 06:18

De Tommie Lee Jones

Avec lui-même dans le rôle de Briggs et Hilary Swank (Mary Bee Cuddy)

 

Synopsis: En 1854, trois femmes ayant perdu la raison sont confiées à Mary Bee Cuddy, une pionnière forte et indépendante originaire du Nebraska. Sur sa route vers l’Iowa, où ces femmes pourront trouver refuge, elle croise le chemin de George Briggs, un rustre vagabond qu’elle sauve d’une mort imminente. Ils décident de s'associer afin de faire face, ensemble, à la rudesse et aux dangers qui sévissent dans les vastes étendues de la Frontière

 

 

 

the-homesman.jpgUne louable intention: en adaptant le roman de Glendon Swarhout, Tommie Lee Jones voulait faire la part belle aux femmes (ignorées ou souvent absentes dans les légendes sur la "conquête de l'Ouest") mais le côté lisse et sage de ce "faux western" le rend insipide. Et dans la dernière demi-heure le "cow-boy" Briggs, seul, après avoir rendu les 3 folles à Miss Carter (Meryl Streep), passe son temps à cabotiner! On s'ennuie! Dommage!

 

Elisabeth

 

 

 

 

Certes la plus longue partie de ce film peut générer l'ennui (paysages à la beauté convenue et fondus enchaînés à répétition) mais l'ensemble repose sur une dynamique, celle de la dichotomie assez intéressante dans le sens où elle déboulonne les clichés sur la conquête de l'Ouest : ici l'Ouest est sauvage et maléfique, l'Est lumineux et civilisé; profane et sacré; insane et raisonné; la femme May Bee Cuddy (courageuse autoritaire et généreuse) l'homme G Briggs le "rapatrieur" ( menteur et intéressé) etc. dichotomie jusque dans la musique de Marco Beltrami. Et ce piano "virtuel", bande de tissu brodé , sur lequel continue à s'exercer May Bee Cuddy en quête de mari??

Colette le 5/06

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

C
<br /> Certes la plus longue partie de ce film peut générer l'ennui (paysages à la beauté convenue et fondus enchaînés à répétition) mais l'ensemble repose sur une dynamique, celle de la dichotomie<br /> assez intéressante dans le sens où elle déboulonne les clichés sur la conquête de l'Ouest : ici l'Ouest est sauvage et maléfique, l'Est lumineux et civilisé; profane et  sacré; insane<br /> et  raisonné; la femme May Bee Cuddy (courageuse autoritaire et généreuse) l'homme G Briggs le "rapatrieur" ( menteur et intéressé) etc. dichotomie jusque dans la musique de Marco Beltrami.<br /> Et ce piano "virtuel", bande de tissu brodé , sur lequel continue à s'exercer May Bee Cuddy en quête de mari? <br />
Répondre

Mode d'emploi

Ce blog est destiné à collecter nos ressentis de spectateurs, à partager nos impressions sur les films (surtout ceux classés Art et Essai).

Envoyez vos articles ou vos réactions à: artessai-rouen@orange.fr.

Retrouvez aussi Cinexpressions sur Facebook

 

 

Recherche