de Marie Garel-Weiss (2022)
avec Daphné Patakia, Benoït Poelvoorde, Agnès Jaoui, Raphaël Quenard
Mimi a presque trente ans et rêve toujours à ce qu’elle pourrait faire quand elle sera grande. Alors qu’elle se décide à chercher du travail, elle fait la connaissance de Paul, un avocat sur la touche. Ensemble ils vont tenter de défendre Christophe, un petit arnaqueur qui clame son innocence. Si Paul voit dans cette affaire un moyen de se refaire, Mimi y voit, elle, une mission, un chemin vers la justice et la vérité.
Une pépite inconnue s'est posée sur nos écrans de cinéma en ce mois de juillet : Sur la branche d'une réalisatrice surprenante Marie Garel-Weiss.
D'abord saluons Ferdinand Berville co-auteur du très bon scenario. Au centre l'actrice Daphné Patakia délicieuse de naturel déjanté, illumine par la justesse de son jeu et son rôle si bien construit qu'on aimerait que tout le monde lui ressemble.
Daniel Poelvoorde qui énerve parfois dans d'autres films en surjouant, est cette fois extrêmement bien dirigé et émeut.
On rit, on est fasciné(e) par le charme, la poésie qui se dégage de Mimi le personnage original, trentenaire délicate ; à la fois lunaire mais efficace dans son généreux projet de libérer de prison une victime d'injustice, interprété si finement aussi bien dans les paroles que les silences.
Bref, au milieu des films glauques de cet été, ce film sans publicité ravit, on s'y sent bien, une bouffée de bien-être nous emplit et tant pis s'il pleut en sortant du cinéma.
A voir pour le grand plaisir de s'embellir le moral.
Serge Diaz