26 août 2017 6 26 /08 /août /2017 11:54

De Sergei Loznitsa

Avec Vasilina MakovtsevaMarina KleshchevaLia Akhedzhakova

 

 

Une femme reçoit le colis qu’elle a envoyé quelque temps plus tôt à son mari incarcéré pour un crime qu’il n’a pas commis. Inquiète et profondément désemparée, elle décide de lui rendre visite. Ainsi commence l’histoire  d’un voyage, l'histoire d’une bataille absurde contre une forteresse impénétrable.

 

Une femme douce
Si le réalisateur ukrainien a voulu dénoncer la barbarie du système soviéto-russe c’est malheureusement raté.
 
Le film  n’est pas situé dans le temps, mais il est au croisement, par une série d’indices, du régime soviétique de la période stalinienne et de la Russie d'aujourd’hui.
 
Serguei Loznitsa nous fait subir un enfer kafkaïen pendant 2 h 25 mn. Parmi les personnages, relais d’un monde absurde et totalement déshumanisé, aucun ne laisse entrevoir quelque espoir. On ne respire à aucun moment.
Vassilina Makovtseva qui interprète  la victime traverse ses épreuves comme une zombie, sorte de sainte biblique quasi mutique sans que son expression  change une seule fois : la même expression que celle sur l’affiche du film : la tristesse et le malheur incarnés. Rien d’autre.
Au bout de deux heures d’ennui à être témoin de la brutalité alcoolisée, de scènes interminables des bas-fonds de l’humanité, d’une société de non-droit déjà archi dénoncée au cinéma, le réalisateur nous fait subir un viol pendant d’interminables minutes qui finit de nous plomber complètement.
 
Bref, un film caricatural qui manque sa cible
à fuir !
 
Serge Diaz
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