13 juillet 2017 4 13 /07 /juillet /2017 04:59

De Sebastian Borensztein  (Argentine)

 

avec Ricardo Darin, Oscar Martinez, I. Cuesta

Argument: Argentine 1977. Un ancien pilote et capitaine de la Marine argentine, Tomas Köplic s'enfuit après avoir désobéi à un ordre de l'armée soumise à la dictature. Caché dans une petite ville du sud du pays, sa présence attire l'attention du maréchal local -d'une autorité abusive et sans scrupules. La conscience n'a nul endroit pour se cacher....

Köblic

Sur le papier on imaginait l’excellence : contexte politique -la dictature de Videla, le règne de l’ arbitraire-  la contamination du Mal et  la mauvaise conscience; et  Ricardo Darin (notre Cluzet argentin  selon la critique....) dans le rôle de Köblic

 

mais à l’écran ? …..cela donne un faux western qui tient du thriller,  du film noir,  avec des effets de caricature grossiers,  des jeux de fausses pistes inutiles

 

On aura beau me dire que tout cela évite le piège de la "pédagogie fastidieuse",  oui mais à condition de ne pas tomber dans le simplisme -parfois racoleur!!!

 

La veine burlesque de El Chino semblait mieux adaptée au duo Sébastien Borensztein (réalisateur) et Ricardo Darin (acteur)

 

Elisabeth

 

Ne pas se fier au « résumé » (surtout ici car c’est progressivement que les cauchemars récurrents vont révéler la « scène » du trauma et du même coup les raisons de la fuite du personnage éponyme)

Saisissant contraste entre l’immensité des espaces les vols au-dessus des paysages et l’enfermement d’un personnage (taraudé par sa conscience et traqué par un potentat local). Tout cela dans une ambiance feutrée ou tendue ou macabre qu’accompagne une musique imitant par moments les rafales de l’ouragan

Avoir choisi la forme du western et du « faux » thriller n’en dénonce pas moins les atrocités d’une dictature (éloignés de la capitale des sbires de seconde zone se comportent en bourreaux sanguinaires) Et Köblic malgré ses tourments intérieurs est loin d'être "irréprochable" !!!!

Colette 15/07/2017

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C
Ne pas se fier au « résumé » (surtout ici car c’est progressivement que les cauchemars récurrents vont révéler la « scène » du trauma et du même coup les raisons de la fuite du personnage éponyme)<br /> Saisissant contraste entre l’immensité des espaces les vols au-dessus des paysages et l’enfermement d’un personnage (taraudé par sa conscience et traqué par un potentat local). Tout cela dans une ambiance feutrée ou tendue ou macabre qu’accompagne une musique imitant par moments les rafales de l’ouragan<br /> <br /> Avoir choisi la forme du western et du « faux » thriller n’en dénonce pas moins les atrocités d’une dictature (éloignés de la capitale des sbires de seconde zone se comportent en bourreaux sanguinaires) Et Köblic malgré ses tourments intérieurs est loin d'être "irréprochable" !!!!
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