8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 19:42

De Pablo Larrain (Chili, France)

 

avec Luis Gnecco, Gael Garcia Bernal, Pablo Derqui, Mercedes Moràn

 

Argument: 1948 La Guerre Froide s'est propagée jusqu'au Chili. Au Congrès, le sénateur et écrivain Pablo Neruda critique ouvertement le gouvernement. Le président Videla demande alors sa destitution et confie au redoutable inspecteur Oscar Peluchonneau le soin de procéder à l'arrestation du poète....

Neruda

 

Ce film décevra les admirateurs du grand poète et homme politique communiste que fut Neruda.
 
En effet, pourquoi avoir choisi une séquence de la vie de Neruda pour développer sur toute la durée de la fiction une traque policière sur un ton farfelu, baroque, décousu, totalement irréaliste, historiquement peu crédible, frisant parfois les personnages de BD?
N’importe quel autre personnage que le célèbre poète aurait fait l’affaire pour ce faux thriller politique : l’histoire du chat et de la souris , l’admiration réciproque entre les protagonistes ennemis, leur complicité implicite ne sont pas convaincantes!
Le jeu des acteurs proche du comique sur un fond d’Histoire tragique du Chili  ne prête pas à rire ni même sourire et le choix du réalisateur m’a profondément agacé.
 
Il est vrai que le film n’aurait pas eu le même succès si le sujet n’était pas Pablo Neruda... .
 
Le film contrairement au Chant Général est une petite arnaque qui ne restera pas dans les annales.
 
Serge Diaz

 

Avec dérision et insolence Pablo Larrain nous brosse un portrait de Pablo Neruda, épicurien, dandy et qui paraît parfois loin des préoccupations du peuple, mais dont les poèmes et sa force créatrice débordent et inondent le film.

Dans ce film Pablo Larrain, à l'instar de Santiago 73 post mortem, de No et El Club continue l'analyse critique de l'histoire de son pays, avec ironie et liberté qui préfigure la dictature à venir. Un certain Pinochet, qu'on aperçoit à la tête d'un camp de prisonniers, attend son heure

Un film à voir absolument

Claude 9/01/2017

 

 

 

 

 

On ne saurait reprocher au réalisateur d'avoir refusé le genre "biopic" et l'hagiographie; il a choisi - pour la courte période qui l'intéressait- de faire un film "à la Neruda" plus que "sur Neruda",  d'où cette construction à la fois poétique, cubiste qui n'exclut pas l'ironie l'humour ...
J'eusse aimé encore plus de "folie" baroque (à la Jodorowski)
Après la projection ma première réaction fut de réécouter Grieg et l'adagio de Barber entre autres

Colette 11/01/2017

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C
on ne saurait reprocher au réalisateur d'avoir refusé le genre "biopic" et l'hagiographie; il a choisi de faire un film "à la Neruda" plus que "sur Neruda" d'où cette construction à la fois poétique, cubiste qui n'exclut pas l'ironie l'humour ...<br /> J'eusse aimé encore plus de "folie" baroque (à la Jodorovski) <br /> Après la projection ma première réaction fut de réécouter Grieg et l'adagio de Barber entre autres
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