De Léa Pool Canada
Avec Céline Bonnier, Lysandre Ménard, Diane Lavallée, Marie Tifo
Directeur musical: François Dompierre
Récompenses:
Festival du film francophone d'Angoulême 2015: Valois du public
Gala du cinéma québécois 2016: 6 prix
Argument: Simone Beaulieu, devenue Mère Augustine, dirige un couvent au Québec. Passionnée, résiliente, Mère Augustine consacre son énergie et son talent de musicienne à ses élèves. Lors de son arrivée, elle prend sa nièce, Alice, une jeune pianiste prodige, sous son aile. L'école est un haut lieu musical qui rafle tous les grands prix de piano de la région. Il y résonne un flot de gammes, d'arpèges, de valses de Chopin et d'Inventions de Bach. Mais lorsque le gouvernement instaure un système d'éducation publique dans les années 60, l'avenir de Mère Augustine et de ses Soeurs est menacé.
Il y a de très belles images et bien entendu des musiques sublimes.
Ce film met en lumière la difficulté de promouvoir un enseignement atypique, les relations entre les soeurs, leur confrontation brutale, pour certaines, avec le monde extérieur après Vatican 2, (à cet égard la scène du dévoilement est émouvante) l'enthousiasme des élèves pour la musique mais aussi pour les évolutions en cours.
On suit cette histoire avec un intérêt non dénué d'émotion notamment pour ceux (et surtout celles) qui ont connu cette époque : box dans les dortoirs, vie de pensionnat de filles;
on sourit souvent, on a quelquefois du mal à saisir le parler québécois.
Les intermèdes musicaux sont un peu trop longs.
On pourrait aussi dire que c'est "gentillet" (le critique du Monde n'a pas aimé ! ) mais le sujet est très intelligemment traité.
Un film plaisant
Isabelle Lepicard
«on a quelquefois du mal à saisir le parler québécois.»
Pauv' chou. Par contre l'anglais, ça ce n'est pas un problème, hein ? (Voir les films avec des titres en anglais en France).
Je pense que les Français devraient s'ouvrir sur la francophonie...
et donc comprendre les légers accents d'outremer. (Dans la passion d'Augustine, les accents sont très légers, je vous l'assure)
Soeur Onésine 12/04/2016
Je ne m'attendais pas à susciter une telle agressivité (anonyme de surcroît) d'autant que vous avez mal compris mon propos.J'aime bien la sonorité du québécois; mais il fallait quelquefois tendre l'oreille.Entendre les sœurs changer de langue avait aussi un sens.
Par ailleurs : qu'avez vous pensé du film. c'est l'essentiel. non ?
Isabelle 19/04/2016